Qu’est-ce qu’un stress traumatique ?

Qu’est-ce qu’un stress traumatique ? 

Un accident, la perte d’un être cher, une séparation, une agression sexuelle ou physique sont quelques exemples de  traumatismes. Toutefois, des parents violents, un climat de harcèlement, de rejet, ou plus généralement un vécu empreint de carences affectives sont autant d’autres exemples de difficultés pouvant, à la longue, conduire à un vécu traumatique. Or, les conséquences les plus connues d’un traumatisme sont :

1) la sensation de revivre la même expérience ; 2) l’hyperexcitation ; 3) le comportement d’indifférence ou d’évitement ; 4) la culpabilité, la honte et la faible estime de soi.

Revivre la même expérience ? Parfois ce sont de véritables flash back, parfois il s’agit seulement de fragments du trauma qui refont surface : une angoisse panique resurgit, par exemple,  à la vue d’un tuyau d’arrosage. On a oublié le feu qui brûlait, un jour, juste à coté.

L’hyperexcitation, quant à elle, incite à percevoir des situations non menaçantes comme dangereuses et à réagir en conséquence. L’individu, par exemple, à des accès de colères incontrôlées, perd son sentiment de sécurité, devient insomniaque… Des stimuli tout à fait inoffensifs déclenchent sans cesse de fausses alertes et, petit à petit, l’individu s’épuise à lutter contre lui-même.

Alors, troisième caractéristique d’un stress traumatique, la tendance est à l’évitement des circonstances ou des pensées évocatrices du trauma. La vie se restreint aux seules activités sans risque et, peu à peu,   l’indifférence émotionnelle devient le quotidien : l’individu s’étant détaché de toutes émotions négatives à du même coup perdu également sa capacité à ressentir la joie, le plaisir, l’amour, l’espoir : il déprime.

Enfin, bien souvent,  les victimes d’événements traumatiques en viennent à se blâmer elles-mêmes : elles se sentent coupables de ne pas avoir mieux agit. Humiliées, impuissantes et, surtout, elles vivent une baisse généralisée de l’estime de soi.